Entretien paysager : quels sont les différents types d’élagage ?

types d’élagage 

Pour conserver son esthétique dans les espaces verts ou aux abords des routes, un arbre doit régulièrement être élagué. Cette pratique est toutefois encadrée par des réglementations sur le plan administratif et suivant différentes techniques variables selon les circonstances. Sur ce dernier point, cet article vous propose quelques renseignements sur les types d’élagages et les dispositions inhérentes à leur application.

La technique d’élagage douce des arbres

Parmi les formes d’élagages d’arbres existantes, l’élagage doux est la plus répandue dans les maisons individuelles. Réalisée par un spécialiste en aménagement paysager, elle préconise un rythme d’entretien régulier suivant les contours de celui-ci. Pour sa mise en œuvre, deux dispositions fondamentales à respecter entrent en ligne de compte.

La première disposition avec l’élagage doux est la taille régulière des branches avec un diamètre de moins de 3 cm. Cette approche permet d’empêcher la croissance des branches indésirables tout en permettant d’empêcher l’apparition des cicatrices à la surface. De même, l’arbre ne risque pas de présenter une vulnérabilité face à l’attaque des moisissures ou des champignons ou autre maladie. Ensuite, il faudra veiller à ce que la coupe soit proportionnelle afin de créer une harmonisation au niveau de la couronne.

L’élagage doux se charge aussi en second lieu de la taille des gourmandes sur les plantes. C’est en effet des rameaux situés au ras des troncs et qui ne présentent aucune utilité particulière. Le retrait des gourmandes s’effectue avec un angle de coupure parallèle au bourrelet selon un plan de coupe défini à son arrière. De cette façon, on élimine toute entrave à l’accessibilité convenable de l’arbre par les branches mortes ou en mauvais état.

La technique d’élagage sévère des arbres

La technique d’élagage sévère à l’encontre de la méthode précédente laisse après application des blessures impactant la structure de l’arbre. Bien qu’initialement interdit sur les plantes d’âges avancés, il peut être entrepris lorsque celles-ci mettent visiblement en danger les particuliers. L’élagage sévère est réalisé néanmoins selon un minimum de protocole garantissant la survie de l’arbre après la taille des branches.

En ce qui concerne l’application de ce type d’élagage en lui-même, il convient de souligner deux normes spécifiques. D’abord, en lieu et place des grosses branches, il prend en compte uniquement les branches de faibles épaisseurs. Pour cause, la taille risque en effet de laisser des cicatrises qui à l’avenir pourraient entraîner un ralenti de la croissance. Encore que la plante risque de présenter une vulnérabilité face à l’invasion des champignons et des moisissures.

D’un autre côté, il est impératif que le professionnel sollicité pour réalisation respecte un élagage de moins de 30 % de la couronne. Également, afin d’épargner à l’arbre le risque d’étouffer, il faudrait que le feuillage soit taillé de façon raisonnable. Cela permet au feuillage à la racine d’entretenir des rapports harmonieux quant à la réalisation adéquate de la photosynthèse.

La technique d’élagage en marotte

Pour l’élagage des plantes sur les grands axes principaux ou secondaires, c’est la technique d’élagage en marotte qui est employée. Réalisée sur un rythme pluriannuel, elle favorise la pousse rapide des rejets sur les plantes. Par ailleurs, elle est le plus souvent exploitée pour retarder et limiter la croissance des arbres sur une durée échelonnée. Le principe d’application se base sur la taille de boules vigoureuses créées par accumulation des rejets au bout d’une branche.

L’application de la technique d’élagage en marotte préserve la marotte lors de la taille de tous les rameaux sur l’arbre. C’est une astuce simple pour préserver l’intégrité de la plante et favoriser sa cicatrisation. Toutefois, elle est spécialement dédiée à certaines essences de plantes classifiées. On notera pêle-mêle dans ce registre les tilleuls, les platanes, les érables et les saules en général. En présence des plantes comme le bouleau et le noyer, son exploitation est tout simplement interdite pour ses effets néfaste.

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